Trek Domane AL 2 : Un excellent premier vélo

Le Domane AL 2, conçu pour embrasser tous les types de routes, bien que principalement le bitume, a été mis à l’épreuve sur d’innombrables kilomètres de routes et de sentiers, où les surfaces lisses étaient loin d’être la norme. Gonflant les pneus de 25mm à une pression de 75-80psi, adaptée à mon poids de 78kg, j’ai traversé toutes sortes de montées, de longues lignes droites et de virages techniques.

Trek a pensé le Domane pour s’adapter à la majorité des cyclistes, que l’on préfère une position allongée et basse, ou une posture plus dominante et confortable. Dès le premier Domane testé sur le sol britannique, j’ai trouvé ces vélos idéalement ajustés, directement sortis de la boîte. Ce modèle n’a pas fait exception, offrant une gamme complète d’options de positionnement facilement atteignables.

Contrairement à ses frères plus haut de gamme, notamment la gamme en carbone, le Domane AL 2 ne peut compter que sur la fourche IsoSpeed pour atténuer les aspérités de la route. Le cadre en aluminium, bien que soigneusement construit, ne bénéficie d’aucun élément conçu pour offrir des avantages similaires à l’IsoSpeed. À l’arrière, le vélo s’appuie sur un classique poteau de selle en alliage de 27,2mm et une selle très confortable. Le volume d’air des pneus de 25mm, mesurant 27,5mm de large, contribue également à l’absorption des chocs.

À l’avant, le guidon en alliage Bontrager Comp VR-C et la potence Elite sont assez standards, avec une finition noire robuste et des drops arrondis. Le tube de direction, imitant la forme de celui du Domane en carbone, est agréablement et organiquement volumineux.

Tous les câbles sont acheminés à l’extérieur, courant sous le tube diagonal, et le câble de frein arrière traverse élégamment sous le tube supérieur aplati de droite à gauche, offrant ainsi un trajet idéal depuis le levier de frein gauche.

En scrutant le Domane AL 2, les raccourcis pris sur le groupe sautent aux yeux, contribuant à réduire les coûts. Le pédalier non-séries RS200 est assez basique et repose sur un boîtier de pédalier à cartouche UN300, avec des extrémités d’axe carrées. Ces éléments, simples et à oublier une fois installés, peuvent offrir un service décent, mais leurs roulements, bien enfouis dans le boîtier de pédalier, sont sujets à un jeu latéral plus précoce que ceux des boîtiers avec des roulements plus largement espacés de chaque côté de la coque.

Les étriers de frein à double pivot, non spécifiés par Trek, se révèlent être des pièces Lee Chi, selon la liste des pièces détachées. Leur action, depuis le levier, semble assez vive, mais la composition des plaquettes de frein choisie par Trek semble peu adaptée aux jantes en alliage, offrant une sensation très sèche sans mordant, sans possibilité d’augmenter la pression pour un arrêt plus rapide.

Ceux qui s’attendent à une conduite saccadée sur un cadre en aluminium pas cher seront agréablement surpris par le Domane AL 2. Là où le revêtement supérieur du tarmac s’est usé, laissant des patches inégaux, ou lorsqu’il ressemble plus à une route de campagne qu’à une autoroute, le Domane arrondit la netteté de l’impact attendu, gardant tout bien sous contrôle.

Les leviers Shimano Claris offrent une sensation très familière et sont aussi confortables que la plupart des leviers Shimano. Leur changement de vitesse, sur une cassette à huit vitesses, a moins de finesse que les groupes Shimano à 10, 11 et 12 vitesses, mais reste assez rapide. Le principal inconvénient de n’avoir que huit pignons est la présence de sauts plus importants entre certains rapports, inévitable avec leur plage de 11-32. La performance du changement de vitesse avant est acceptable – il fait principalement le travail de manière fiable, mais nécessite occasionnellement un peu de persuasion pour ne pas rester coincé en mi-chemin.

La gamme de vitesses est idéale pour l’utilisation attendue du Domane, avec un compact 50/34 accouplé à cette cassette 11-32. Presque un rapport 1:1 en basse vitesse sur un vélo de route raisonnablement rapide est assez généreux, et 50×11 est suffisant pour la plupart des scénarios.

Cette qualité de conduite relaxante se traduit par un plaisir de maniabilité. Elle confère une grande confiance lors des virages, des descentes et des changements de ligne pour éviter les obstacles. Le Domane se sent parfaitement stable, vous encourageant à pousser un peu plus fort, et les pneus Bontrager adhèrent très bien.

Avec une brise favorable et un gradient amical, le Trek peut vraiment voler, mais lorsque les conditions se retournent, le jeu de roues Bontrager TLR montre ses limites. Sur de courtes montées, où je suis habituellement capable de maintenir ma vitesse jusqu’à devoir me lever et pousser pour franchir le sommet, j’ai trouvé que ma vitesse d’approche était plus lente, et je devais changer au moins un rapport avant de peiner sur la crête.